L’or est l’un des métaux les plus prisés en matière de bijou. Certes, on peut se permettre de faire un bijou de 24 carats. Des alliages sont requis pour assurer la mise en forme de l’or en un magnifique bracelet ou une petite bague. Mais tout ce qui brille n’est pas forcément de l’or. Comment reconnaître le vrai du faux ? Quels sont les procédés accessibles au simple citoyen sans être un grand connaisseur ?
Faire confiance à la reconnaissance d’un bijoutier
Comme toute profession, le métier de bijoutier est particulier et a requiert des études ou des connaissances spécifiques en la matière. L’or est le plus exploité par les bijouteries en raison de sa valeur toujours en hausse. Savoir si le bijou est authentique ou non est une question qui intrigue beaucoup de personnes. De la manière la plus facile, à chaque bijou en or est apposé un poinçon. Ce premier détail garantit l’authenticité et permet de déterminer la qualité bijou d'or. Néanmoins, le poinçon n’est pas identique pour chaque carat. Pour reconnaître un bijou en or de 18 carats, par exemple, le poinçon en tête d’aigle le certifie. La coquille Saint Jacques, quant à elle, marque un bijou en or de 14 carats. Et le petit trèfle distingue les bijoux de 9 carats des autres bijoux en or. Les 24 carats, pour leur part, sont très rarement utilisés en joaillerie.
Reprendre les expériences faciles de physique
La physique que l’on a étudiée au collège et au lycée trouve aujourd’hui tout son sens en matière de reconnaissance de la qualité bijou d'or. Il n’est pas question d'effectuer une chose compliquée, mais il s’agit tout simplement de frottement et d'un test de densité. L’alliage est indispensable pour fabriquer un bijou en or. Dans une première expérimentation, il est question d’odorat. Se fier à l’odorat est important afin de repérer la présence de métal. Après un mouvement de frottement effectué sur le bijou à étudier, il peut dégager une odeur métallique ou non. Si l’objet ne présente aucune odeur métallique, il s’agit d’un vrai bijou en or. Dans le cas contraire, il s’agit d’un bijou en laiton qui se constitue de 67 % de cuivre et de 33 % de zinc. Dans une seconde expérimentation, il est question du test de densité. Il suffit de remplir d’eau une tasse où est plongé le bijou. Récupérer ensuite l’eau qui déborde et la peser. Si le bijou pèse 19,3 fois de plus que l’eau, il s’agit bien de l’or. Dans le cas contraire, c’est du laiton.
Expérimenter avec un peu de chimie
À part la physique, la chimie joue son rôle dans la reconnaissance de la qualité bijou d'or. Le test chimique consiste à verser de l’acide chlorhydrique sur un bout du bijou. Si la couleur change ou le métal se désagrège, il s’agit d’un bijou en laiton. Dans le cas contraire, il s’agit bien de l’or. Certes, cette pratique n’est pas très conseillée dans un risque de détérioration de l’objet. C’est une expérience un peu risquée, mais efficace.